L’écriture permet à l’homme de s’exprimer et de laisser à sa pensée la possibilité d’exister. Et ce quand bien même il en viendrait à disparaître. A la condition d’être compris par les autres bien entendu (…).
La pensée de certains hommes peut ainsi laisser une trace dans l’histoire. Pour ceux qui savent la manier, l’écriture permet de faire d’eux des médiateurs capables de transmettre un savoir et des connaissances.
Bien sûr la parole existe depuis certainement bien plus longtemps. L’écriture permet de la matérialiser en minimisant ainsi les déformations dues à la tradition orale. Elle permet de cadrer les informations transmises.
Notre compréhension évolue avec le temps et la civilisation à laquelle nous appartenons. Parfois pendant un certain temps, les traces de certaines écritures ont pu être perdues au cours de l’histoire. D’ailleurs parfois, il nous est arrivé de perdre la clé d’un système d’écriture particulier (Champollion et les hiéroglyphes, etc.).
Néanmoins il semblerait qu’une trame commune nous permette de dépasser cette difficulté. Un continuum semble possible entre passé et présent, à condition d’en posséder la clé.
L’homme se construit donc selon des strates successives, en étant capable de comprendre ce que ses prédécesseurs ont pu faire.
Ainsi, une continuité de ce qui compose l’essence humaine semble se dégager. Et sans cette dernière, aucune compréhension de ce qui unit les individus les uns aux autres ne serait possible.
On peut constater cette filiation au travers de différentes disciplines et notamment l’ethnologie, la mythologie, l’étude des symboles, etc. Tout ce qui a trait aux significations diverses et variées de l’expression humaine. Et dont l’homme s’est servi pour développer ses alphabets. Par exemple ceux à l’origine de l’alphabet grec, ancêtre de notre alphabet latin.
Ci-dessous voici donc des synthèses sur un « discobole hypothétique » des alphabets. Et sous forme de tableau la lettre et les symboles qui y étaient associés. Il n’y a pas d’alphabet sans symbole à l’origine ! Même si depuis l’écriture semble avoir pu s’en affranchir.
A noter, que c’est parce que l’homme a perdu bien souvent le sens des valeurs et de la symbolique… qu’il s’est trouvé coupé de lui-même. On peut ainsi faire le lien ici avec le rapport à la psychologie et aux prises conscience.
Pour aller plus loin :
https://www.lalou.net/LALOU/SYMBOLIQUE_DES_LETTRES.html
http://www.alephbeth.net/index.php?page=alphabet/mem
Viers, Rina. Des signes pictographiques à l’alphabet. Paris : Nice: Karthala, 2000.